On a tourné un film !

Bon, ce n’est pas un film de grand auteur mais c’était pour la fac et on l’a fait ! Je suis heureuse de vous présenter aujourd’hui notre court-métrage de 3min10 « Don’t Ever Give Up » 

Je vous laisse tout de suite avec la vidéo, si vous désirez en savoir plus tout est dans la barre d’infos sur YouTube mais aussi et surtout juste en dessous, j’ai décidé de laisser ici une trace de la planche que nous avons dû rendre à notre professeur en même temps que le film, en exclusivité pour les plus curieux qui souhaitent connaître nos choix ou les difficultés que nous avons rencontrés par exemple !

Don’t Ever Give Up, littéralement « n’abandonne jamais »  est la résultante d’un apologue qui serait, ici, mis en scène par une morale pratique sur la vie que mêne la jeune femme. C’est une femme d’affaire qui vient de loin, on pourrait imaginer qu’elle a un lourd passé et qu’elle est psychologiquement épuisée. Elle se bat contre elle-même pour ne pas perdre la face et aller de l’avant en octroyant à ses problèmes une place dominante, ce qui la conduit à un stress toujours présent avec elle. Elle encaisse et ne doit tout de même pas se laisser submerger et mélanger sa vie personnelle à sa vie professionnelle ce qui, parfois, est complètement impossible pour elle. Elle voyage et parcourt un long trajet pour se rendre a un entretient professionnel dans une autre ville. Après une longue et éreintante journée, elle va faire le vide en se rendant au lac, au bord de l’eau, là où elle pourra réfléchir, exhaler son souffle et sa tristesse. 

Ce court-métrage recherche donc à mettre en avant que, malgré les problèmes qu’une personne peut rencontrer, il faut toujours aller de l’avant et faire la dissociation entre les choses auxquelles on accorde énormément de place ainsi que notre santé physique et psychologique. Il ne faut pas laisser une accumulation de problèmes prendre le dessus sur nous. Nous pouvons aussi comparer ce film à une éthologie humaine car, ici, les comportements et réactions de la jeune femme sont abondamment mis en avant : le film pourrait donc être le processus du comportement humain (quel qu’il soit) face aux difficultés qu’il rencontre. Nous avons décidé de ne pas donner de nom à cette femme, car c’est le reflet d’une « madame tout le monde », elle représente une seule et plusieurs personnes à la fois. C’est tout simplement une figure qui cherche à constituer les individus environnants.

Problématique : Raconter le processus d’une journée de 24 heures en 3 minutes.
Pour cela, nous nous sommes restreintes aux moments clés (nous avons donc oublié le lever, les repas, etc) et avons décidé de raconter, principalement, sa journée de travail.

Solutions visuelles et sonores : Nous avons choisi la chanson de Coldplay « Up&Up » qui parle d’espoir et de ne pas abandonner, ce qui représentait parfaitement la thématique de notre court-métrage. Nous avons favorisé la musique plutôt que des dialogues car c’est plus dynamique et qu’il était tout aussi compréhensif sans avoir à poser de mots. Nous avons, pour ce film, tourné toutes les scènes à Annecy sauf pour les flashbacks qui, quant à eux, ont été tournés à Chambéry. Pour le côté visuel, nous avions hésité entre Lyon et Annecy pour le mélange de grandes villes et grands espaces naturels. Nous avons choisi Annecy pour le lac et avions refusé de tourner le principal du film à Chambéry pour ne pas faire comme tout le monde, on a préféré explorer de plus grands environs et plus lointains et, pour l’occasion, moins communs que les coins de Chambéry, aussi beaux soient-ils. Cependant, les flashbacks ont, eux, été tournés à Chambéry car ils résultaient, pour chacun d’entre eux, à 3-4 secondes maximum donc il n’y avait pas assez de temps pour voir les environs mais aussi car l’appartement de Manon se trouvait à Chambéry et nous avions besoin de séquences en intérieur.

Les problèmes et limitations que nous avons rencontrés seraient un budget restreint qui ont engendré un manque de ressources, nous avons donc dû renoncer à certaines idées, certains plans à cause d’un manque de précision… Nous voulions tourner une scène dans un hôtel mais tous nous étaient refusés car il fallait une autorisation. Les passants aussi, souvent, ne comprenaient pas ce qu’on faisait et fixaient la caméra pendant toutes les séquences, nombreuses sont celles où nous avions dû nous y reprendre à plusieurs fois malgré la pancarte que nous avions placée devant nous signalant un tournage pour l’université.

Critique et résultat obtenus par rapport vos attentes : Nous sommes ravies du résultat, malgré les quelques plans en intérieur (notamment celui dans le bar) où nous n’arrivions pas à programmer nos caméras correctement.

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