PURPOSE TOUR


Ce mardi vingt septembre, je réalisais mon rêve de gamine. Presque sept ans que j’avais attendu cela que, maintenant réalisé, je ne réalise toujours pas.
Je n’ai pas arrêté d’en parler sur les réseaux sociaux depuis que j’ai acheté mes places en décembre dernier, j’avais entré la date de cette journée si particulière pour moi dans mon application compte à rebours le jour de l’achat de mes places. A l’époque, il restait deux-cent soixante jours avant que mon rêve se concrétise, et il y a six jours, alors que j’ouvrais mon application pour mon plaisir visuel, moral et rêveur, ce n’était plus qu’une question d’heures… puis de minutes… et dès lors il n’était question que de l’instant présent. Cette journée était si spéciale pour moi que j’en parle encore avec les larmes menaçantes. Je ne vais pas vous mentir en vous disant que je vis l’apogée de ce rêve très bien. Depuis six jours je suis très émotive et contrainte de pleurer à tout moment quand j’y repense.

 

(Qualité merdique de l’iPhone 5S oblige tout au long de l’article, j’en suis désolée…)

C’est une chose que j’ai attendu tellement longtemps, je n’étais qu’une enfant lorsque j’en rêvais et pleurais seule dans ma chambre les soirs où il se produisait en France. Maintenant je pleure d’un trop plein d’émotions, un trop plein de souvenirs, un trop plein d’attente pour que cela s’achève trop vite. Attendre tant d’années pour n’être récompensée qu’une heure trente, c’est aussi blessant que c’est enrichissant. J’ai passé les heures qui font parties des plus belles de ma vie. En compagnie de mon copain, de mon idole et d’environ vingt mille autres personnes. Le Purpose Tour est une expérience incroyable.

Je prenais la route ce lundi matin pour me rendre à Paris en compagnie de ma maman et de mon copain. Je n’étais pas particulièrement excitée ou quoique ce soit, je l’étais plus pour le fait de me rendre à Paris qui est une ville que j’adore et dont je n’avais pas remis les pieds depuis mes douze ans. Ma maman était contente de retrouver sa cousine qu’elle n’avait pas vu depuis sa jeunesse. Mardi, le lendemain et jour du concert, je me suis refusée de me rendre à Bercy à sept heures du matin comme je l’avais prévu : mon copain n’avait jamais mis les pieds à Paris (si ce n’est que pour se rendre une journée à Disneyland) et je devais remédier à cela. Nous avons jonché entre les sites les plus connus comme la Tour Eiffel qui nous a bien fatigué les jambes, la place du Trocadero, les Champs Elysées ainsi que l’Arc de Triomphe. J’ai été heureuse de trouver un Disney Store sur l’avenue des Champs Elysées, dès qu’une occasion se présente pour retomber en enfance je n’hésite pas… et j’ai encore fait des folies dans ce magasin..! Malgré que j’étais la plus heureuse de ma journée passée à visiter, je commençais à réellement stresser. Il était quinze heures et une amie à moi, qui était dans la queue de l’AccorHotels Arena depuis une heure du matin, soutenait que la file était interminable et que les filles étaient déchainées (on reconnaît bien les fans de Bieber par cette caractéristique…). Je n’ai jamais vécu de concert auparavant, si ce n’est que des festivals, je ne savais pas à quoi m’attendre et je relativiser beaucoup. Malgré tout, en direction de Bercy dans le métro, le stress n’était que présent et c’était très dur de calmer cette pression dans mon ventre. Cela faisait sept ans que j’attendais de rencontrer Justin et j’aurais été extrêmement déçue de me retrouver au fond de la fosse à ne rien voir. J’arrive à l’AccorHotels Arena à seize heures, j’appelle Marine (l’amie sur place depuis 1h), je l’ai rencontrée il y a deux ans alors que je recherchais cinq filles pour créer une collaboration sur Instagram (aaah que de souvenirs !). J’étais extrêmement excitée de la rencontrer que j’en ai couru mais ai vite été calmée par les nombreuses barrières et grillages. Malgré cela j’ai pu lui parler quelques minutes et j’en étais heureuse. 16h10, je traverse la foule derrière les barrières et la vision de tant de monde ne me fait qu’angoisser encore plus. « C’est bon c’est foutu » je n’ai pas arrêté de me dire. J’arrive dans le parc tout au fond à attendre avec mon copain. 16h20, des cris provenant de plus haut dans la foule nous interpellent suivis d’un mouvement de foule. Des dizaines de personnes courent de partout et se rapprochent de l’entrée fosse dans la foule, nous nous regardons avec mon copain et n’hésitons pas à en faire de même (deux de plus ne changeront rien !) Nous avons avancé donc d’une cinquantaine de mètres dans la foule et des filles criaient qu’elle étaient là depuis 9h à attendre (je comprends, je n’aurais pas été contente non plus) mais bon… son rêve on ne le vit pas tous les jours pas vrai..? L’attente jusqu’à l’ouverture des portes à 18h est très longue, tout le monde pousse tout le monde, c’est insupportable, malgré tout une bonne ambiance règne. Le concert commence à 20h et il est 19h, les portes sont toujours closes et les inquiétudes se font, des milliers de personnes doivent se faire fouiller, vérifier, etc en moins d’une heure ? On y croyait peu. Plusieurs caméras d’émissions questionnent les gens autour de nous, comme Le Quotidien (qui n’a pas hésité encore une fois à cracher sur Justin et ses fans). Quelques minutes plus tard, les portes s’ouvrent et tout va plus vite. L’arrivée aux barrières juste avant l’entrée se fait très calmement, contrairement à ce que j’ai pu voir dans des images où des filles se sautent dessus pour être les premières à franchir l’entrée. De notre côté, c’était vraiment très calme, tout le monde marchait et blaguait avec les vigiles. 19h40, nous sommes dedans, j’en profite pour passer au stand du Merch de Justin et ramener un souvenir avec moi.

(Ce t-shirt ♡)

Quand j’arrive dans la salle de concert, je ressens une très grande émotion qui me crispe la gorge tant je suis heureuse : malgré la foule qu’il y avait avant nous, la scène est très proche de nous et nous voyons extrêmement bien le micro sur l’estrade du milieu. J’en ai déjà versé quelques larmes avant même que le concert ne débute (la relâche soudaine du stress accumulé durant toute la journée). Nous avions tous les deux très mal aux jambes et au dos de cette journée passée à marcher mais aussi à attendre des heures sans bouger dans la même position et debout. Vers 20h15, les premières parties débutent, j’ai fait une incroyable découverte avec Vic Mensa, j’ai adoré son style et l’ambiance qu’il mettait dans toute la salle. 20h40, c’est au tour de The Knocks, un groupe de deux jeunes hommes que j’ai moins apprécié, ce n’est pas mon style de musique, j’avais hâte de voir Justin, mais j’ai aimé la passion qu’ils dégageaient tout deux dans ce qu’ils faisaient.

Vers 21h30, plusieurs cris se font, de nombreuses stars se font remarquer dans le public et j’ai pu apercevoir Matt Pokora le temps de deux secondes avant que toutes les lumières ne se réteignent encore une fois. Je ne suis plus qu’à quelques secondes de voir mon idole performer et je ne réalise toujours pas. L’introduction du concert prend place sur l’écran derrière la scène, les cris résonnent de partout. C’est une introduction interminable, bien qu’agréable à regarder, l’attente est de plus en plus dure. Et lorsque que les premières notes de la première chanson, Mark My Words, se font entendre c’est comme si mon monde s’écroulait. Je ne saurais jamais décrire ce que j’ai ressenti à ce moment précis mais c’était fort. J’étais tétanisée, la cage en verre n’était pas encore sortie de la scène mais je pleurais déjà et je tremblais. Et au moment où cette cage est sortie, c’était fini pour moi, des torrents de larmes avaient pris place et les tremblements s’étaient presque transformés en convulsions. Je le voyais. Enfin. En vrai. Et non derrière un écran pixelisé. J’étais tétanisée au point que je ne pouvais plus m’arrêter de pleurer, je ne pouvais même pas sortir un son de ma bouche pour chanter. J’avais tenu à filmer son entrée en scène pour la garder en souvenir mais je tremblais tellement que mon copain derrière moi a dû tenir mon poignet pour le canaliser. J’ai d’ailleurs fait pleurer mon copain. Lui qui n’aime pas Justin a pleuré tant il était heureux de me voir dans cet état. C’était un moment magique, le plus magique du concert et je souhaite ne jamais l’oublier.
Plus les musiques passaient, plus j’étais dans l’ambiance du concert, j’avais séché mes larmes, je sautais partout en chantant toutes les chansons. Celles que j’ai préféré en live ce soir là sont Mark My Words (évidemment !), The Feeling, Love Yourself, I Could Sing For Your Love Forever (de Hillsong, sa reprise était une pure merveille), No Pressure, Boyfriend (j’ai toujours rêvé de voir la danse à la fin en vrai), Life Is Worth Living, Purpose et Sorry. J’ai eu beaucoup de mal à le voir quitter la scène à la fin de Sorry.

Le concert était un show vraiment époustouflant, je me suis retenue un maximum d’aller sur YouTube auparavant pour regarder les lives et garder un maximum de surprise. Les effets spéciaux, les danseurs, etc tout était parfait. Pour tout vous dire, même mon copain qui n’a pas aimé les chansons (à part I’ll Show You) a aimé tout ce qui a été préparé derrière. C’était vraiment un spectacle incroyable. J’ai aussi eu un bref eyes contact avec Justin, il n’a duré qu’une seconde mais il m’a permis de profiter de ma soirée encore plus.

Je tiens à dire, contrairement à certaines mauvaises langues qui m’ont fait la remarque, que je ne suis pas une groupie. Je n’étais pas là pour la beauté de Justin mais pour sa prestation, je n’ai pas crié du concert, j’ai seulement chanté, dans la vie de tous les jours mes conversations ne tournent pas autour de lui,… Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac, il y fans et fans. Alors oui, je me définie comme Belieber depuis presque sept ans. Mais bizarrement, parce que c’est Justin Bieber, automatiquement on est des groupies. Je n’ai jamais compris ce que les médias et les gens ont contre lui. L’exemple du playback. Toutes les stars font du playback à un moment donné du concert (ou pour certaines, sur l’intégralité) et pourtant on ne relève pas. Là, parce que c’est Justin Bieber, il faut l’enfoncer plus bas que terre. Surtout que ce qu’ils appellent playback c’est lorsqu’il chante par dessus la version originale de sa chanson et il fait ça uniquement quand il danse. J’aimerais les voir fournir autant de travail dans ses tournées comme il le fait. Il a le mérite d’avoir le succès qu’il a à l’heure actuelle.

▷ Ce fut un réel plaisir de rédiger cet article et de faire remonter les souvenirs. J’avais encore les larmes à certains moments mais c’est comme revivre mon rêve une deuxième fois. Quand j’écoute Mark My Words, maintenant je suis très émotive, alors qu’elle était loin d’être ma chanson préférée. J’ai voulu aussi me ramener au PWT avec une pancarte du style « please make my dream come true and sing Down To Earth » qui est ma chanson favorite de Justin. Je me suis aperçue qu’une fois placée dans la fosse, bien que j’en étais proche, il ne l’aurait pas remarquée, alors c’était sans regret d’avoir assisté au concert sans. Mais à sa prochaine tournée, je viens tôt dans la nuit pour être dans le premier rang de la fosse et j’aurais ma pancarte dans les mains, assurément !
J’espère vous avoir fait rêver avec moi, fan de Justin ou non, et je vous dis à très vite (je l’espère aussi…)

Suivre:
Partager:

Laisser un petit mot