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Hello January, hello eighteen. Que dire? Bonne année à tous pour commencer! Je suis tellement heureuse de vous retrouver pour une nouvelle année.

Nouvelle année que nous entamons, nouveau chapitre par la même occasion. J’ai de l’espoir en 2016. Je ne sais pas, une sorte de pressentiment. Ce que je n’avais plus eu depuis un bon bout de temps. Ce soir je me pose devant mon ordinateur et tape cet article, sans réfléchir. Tardivement. J’ai juste envie d’écrire et laisser là mon inspiration. Et partager, toujours partager. Je suis là, ma jarre de thé à la main et lorsque je relirais ces phrases demain matin, je trouverais qu’elles n’ont aucun sens. Que c’est sans queue ni tête. J’étais partie dans l’écriture d’un pavé solennel et complètement stéréotypé déblatérant sur la reprise des cours de demain, le type à en donner envie de se cacher sous la couette et à ne jamais en refaire surface. Sur une reprise de routine, la même depuis notre plus jeune âge, et que je ne peux plus encadrer dès à présent. Je me demande quand est-ce que je vivrais enfin, quand est-ce que nous vivrons enfin. Librement. Sans contraintes ni plus aucune obligation. Les deux reviennent à la même idée. Nous allons à l’école. Maternelle, élémentaire, collège, lycée. Puis viennent nos études, vous savez la période post-lycée à laquelle vous ne savez que foutre de votre vie. Parce que personne ne nous a aidé. L’obtention de bonnes notes est plus importante que le conditionnement à une vie future. Tu as de bons résultats alors tu peux faire ce que tu veux, professionnellement parlant. Oui mais quoi? Comment être sûre de ce qui va me plaire et de ce qui va me lasser? Comment faire son choix, comment prendre ses opportunités? Qui nous enseigne là-dessus? Qui? Démerde-toi, c’est ta vie. Je suis ce genre de personne qui nécessite cette forme d’aide mais qui n’ose pas. Jamais vous ne me verrez demander de l’aide à qui que ce soit. Le conditionnement humain, le conditionnement sociétal. Le démerde-toi que nous retrouvons, toujours et encore. Inconsciemment comme consciemment. Ce que j’écris ce soir n’est ni un coup de gueule, ni une dépression nerveuse peut-être juste la peur d’un avenir si proche. J’écris juste ce qui me passe par la tête. Cette société m’emmerde, voilà tout. Mais personne n’y est pour rien. C’est un tout. Un tout qui nous bouffe, chaque individu que nous formons. Et putain ce texte n’a aucun sens.

Et je place quelques photos par-ci par-là, histoire d’embellir la morosité à laquelle je fais face ce soir.  A la base je devais shooter ce pull, mais on était à la limite du -15°C dehors, alors l’envie est immédiatement partie ainsi que la bonne humeur que j’avais ce jour-là. C’était le premier janvier, le soir même mon bracelet brésilien que j’avais fait un an voire plus auparavant s’est détaché de mon poignet, il ne tenait plus que sur un fil depuis plusieurs jours. Quand je l’avais noué, j’avais fait un voeu. Comme toutes les petites filles font. Sauf que je ne m’en rappelle plus. Nous étions le premier d’une nouvelle année lorsqu’il s’est cassé, je me suis dit que c’était pour bien la démarrer. Même si je l’aimais beaucoup.

Maintenant, j’ai froid. J’ai fini mon thé et je n’ai plus rien pour me réchauffer. J’écoute Afire Love d’Ed Sheeran, à vrai dire je l’écoute en boucle depuis hier soir. J’ai froid mais je continue d’écrire alors que mon lit et les innombrables plaids m’attendent et m’interpellent. Pourquoi je vous raconte tout ça. Comme si vous en aviez quelque chose à faire. Et il est tard, personne ne me lira!

Peut-être vous demanderez-vous l’intérêt de ces lignes, je préfère couper court : il n’y en a pas.


 my boy ♡

Il était bien plus photogénique que moi ce jour-là.

Il est tard, je ferais mieux d’aller me coucher.

 

Manon.

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